Campagne de prise de conscience de sympathisants RAWA au Canada

Voici un court reportage sur notre manifesation à Quadra Island, Colombie britannique, Canada, le 28 avril 2000. (Quadra est une petite île de 3500 habitants, située au large de la côte ouest de la Colombie britannique).
 

Le 28 avril, un petit groupe de femmes de la communauté a mis en place une table d'information devant l'épicerie locale. Nous encouragions les passants à s'arrêter et à jeter un oeil sur les posters, les brochures d'nformation, les publications, les poèmes (téléchargés de votre site Internet et complétés) et sur d'autres documentations que nous avions exposées. De même, nous avons téléchargé les reportages de RAWA de votre site Internet et les avons rassemblés dans un grand volume et mis à disposition des personnes qui désiraient s'informer. Nous avons encouragé les gens à signer des pétitions et à faire des dons. Nous avons recueilli 170 signatures et 492 dollars canadiens (un mandat a été transmis à "Support Afghan Women").

Je suis heureuse d'organiser d'autres événements l'été prochain, pour accroître la prise de conscience de ma communauté. Je vous tiendrai au courant.

Amitiés,

Sonya


Des sympathisants RAWA au Canada

Des sympathisants RAWA au Canada



Campagnes de prise de conscience et de collecte de fonds de sympathisants RAWA à Santa Barbara, USA

La section RAWA de Santa Barbara a organisé une manifestation en ville le 3 mars, 2001. Neuf femmes avaient revêtu d'authentiques burqas et ont marché jusqu'au Farmer's Market en ville (un lieu très fréquenté le samedi.) Nous avions prévu de rester muettes et de distribuer des prospectus. Mais, les gens refusaient de prendre les prospectus. Nous avons donc commencé à leur parler "Nous marchons pour les femmes afghanes." Ils ont alors pris les informations. Il nous était difficile de marcher avec les burqas, nous avions chaud et manquions d'air. Après avoir traversé le marché, nous avons rejoint la rue principale et remonté quatre blocs de maisons. Nous avons distribué 500 prospectus sur RAWA. Nous avons parlé à de nombreuses personnes qui n'avaient aucune idée de ce qui se passait en Afghanistan, et à de nombreuses autres qui défendaient notre cause. Un article va être publié dans le S.B. Independent, un hebdomadaire.

* * *

Notre bazar de vacances, organisé le 9 décembre, 2000 a très bien marché !! Nous avons recueilli 2 784,50 dollars pour RAWA, que j'ai envoyé à AWM, par courrier recommandé. La vente avait lieu chez Jill Littlewood, dans le patio. Heureusement, il n'a pas plu. A. Robertson avait confectionné des petits pains qui ont été vendus et les fils de Jill ont vendu du café et des cookies. Des habits de marque américaine nous ont également été donnés et se sont très bien vendus. Nous avons vendu beaucoup de nos foulards et de nos bijoux, quelques sacs à main et de petits tapis. Les chemises et les nappes n'ont pas eu beaucoup de succès, je crois qu'elles étaient trop chères. Un magasin a également participé en vendant des tapis afghans et des vieux bijoux. Les gérants ont donné 15 % des bénéfices à RAWA (239 dollars)

A. Zumba a écrit un nouveau pamphlet pour la section RAWA de Santa Barbara, et nous l'avons distribué aux gens venus acheter. Nous avons également vendu quelques-unes de nos brochures.

Des sympathisants RAWA, CA, USA
"Nous avons distribué 500 prospectus sur RAWA."


Des sympathisants RAWA à Santa Barbara, CA, USA "Il nous était difficile de marcher avec les burqas, nous avions chaud et manquions d'air."


Des sympathisants RAWA à Santa Barbara, CA, USA



Des lycéens de Sunset au secours des femmes afghanes
North County Times (Californie), 19 déc. 2000

ADAM KAYE, rédacteur

ENCINITAS ---- le malheur des femmes afghanes -- là où une touche de vernis à ongles peut résulter dans l'amputation des doigts -- a poussé un groupe de lycéens de Sunset à s'organiser. La douzaine de lycéens ont appelé leur mouvement SAGA ---- Students Against Gender Apartheid (étudiants contre la ségrégation sexuelle). Tout lycéen à Sunset peut rejoindre SAGA.

"Nombre de nos élèves sont dans une situation difficile," nous explique le professeur Roz Light. Connaître le sort des Afghans les fait relativiser, dit-elle.

Et les motive.

Depuis sa création en septembre, SAGA a collecté 900 dollars en dons et revente de bracelets et autres objets artisanaux. SAGA donne l'argent qu'elle récolte à l'Association Révolutionnaire des Femmes afghanes, un groupe à but non lucratif basé au Pakistan.

SAGA cherche à s'élargir de Sunset High, un lycée, vers d'autres écoles du district de San Dieguito.

Le groupe élabore son propre site Internet et organise un concert caritatif.

Plus tôt, à la demande de Light, les officiels du district ont débloqué le site Internet de RAWA dans le système de filtrage des écoles. Le site avait été filtré à cause de son contenu violent, nous dit Light.

Le site www.rawa.org n'est pas pour les âmes sensibles. Des photos et des vidéos montrent des exécutions publiques de femmes, des égorgements et des charniers.

"C'est fait comme dans un film, sauf que c'est la réalité," raconte Kim Yount, 18 ans.

Selon Amnesty International, beaucoup de femmes afghanes sont prisonnières chez elles.

Amnesty International dénonce le durcissement de la répression des femmes en Afghanistan depuis l'arrivée au pouvoir de la milice talibane, en 1995.

Des dizaines de milliers de femmes doivent rester chez elles et sont interdites d'activité professionnelle. Elles ne peuvent recevoir d'éducation ou de soins, selon Amnesty International.

De plus, ces restrictions sont renforcées par des mesures punitives dégradantes. Les femmes sont battues en public par des gardes talibans.

L'Afghanistan est lanterne rouge sur la liste du développement de l'égalité des sexes, partant d'un indice de l'ONU qui mesure le pouvoir et le statut des femmes dans le monde.

"C'est vraiment une situation qui fait mal au coeur, et qui sait jusqu'où ça va aller," s'inquiète Colleen McGinn, directrice pour l'Asie d'Amnesty International.

Chelsea Brass, 15 ans, qui en sait maintenant assez sur l'affliction des femmes afghanes, a été choquée par un reportage de CBS News qu'elle estime avoir été fait pour défendre la cause des talibans.

"Rien n'a été dit sur le taux des dépressions, sur la lapidation à mort des femmes et sur l'interdiction de soigner les femmes", s'indigne Chelsea dans une lettre adressée à CBS.

Les lycéens recoivent cinq points pour 60 heures de travail en faveur de SAGA ---- par exemple, écrire une lettre à CBS ou à une femme afghane, conduire des recherches ou confectionner des bracelets.

Ce cours est considéré comme un projet éducatif, combiné à des actions caritatives.

"En Californie, beaucoup de filles sont de votre côté et sont d'accord avec vos décisions," écrit Vilila Velazquez, 17 ans, dans une lettre adressée aux femmes afghanes par l'intermédiaire de RAWA.

"Je veux vous dire que je suis avec vous. Soyez fortes et n'abandonnez jamais."

Les membres de SAGA sont également choqués par le fait que les femmes doivent se recouvrir complètement en public.

Ce voile qui va de la tête au pied est une burqua.

Être obligée de porter une burqua "doit être tellement déprimant," selon Brass.

Chelsea, qui porte un jeans et un T-shirt avec l'inscription Glamour Girl, est la trésorière de SAGA.

Jocylan Wilson a composé un poème :

"Le verrou rouillera et bientôt tombera
Et, attendant d'ouvrir la porte, vous serez là
Pour fuir cet enfer
Prison des filles et des mères."

Tristan Stumpf, 18, Directeur Général de SAGA, fait honneur à son rang en arborant un costume et une cravate.

Stumpf s'occupe d'une demande 501(c)(3) de statut d'association à but non lucratif pour SAGA.

La situation en Afghanistan "me rende malade," dit-il. "On aimerait pouvoir faire plus."

Pour en savoir plus sur SAGA, contactez Light à l'adresse rlight@sduhsd.k12.ca.us. Vous pouvez aussi contacter le rédacteur Adam Kaye au (760) 943-2312 ou à l'adresse kaye@nctimes.com.


De: http://www.nctimes.com/news/121900/y.html




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